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MES OEUVRES
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D’abord, je n’en ai publié que deux pour l’instant : mon premier roman La Perfection Narcissique de Kyssiné paru en 2015 et réédité en 2017 aux éditions de Philae, et ma première nouvelle Tatiana le Dilemme de la Trentaine fraîchement publiée auprès du même éditeur. Les deux œuvres sont disponibles sur le portail de l’éditeur et aussi sur les plateformes amazon et fnac, en version papier comme électronique. 

 

De quoi traitent ces œuvres ? 

 

Dans le roman, La Perfection Narcissique de Kyssiné alias LPNK comme l’ont surnommé les lecteurs sur les réseaux sociaux, il est question d’une passion amoureuse, une intrigue compliquée entre deux personnages afrodescendants. Tous deux traînent une carapace sous laquelle ils couvent quelques stigmates de l’enfance, des blessures mal cicatrisées qui les rendent sensibles, attachants, méfiants, défiants, pour ne pas dire déviants parfois. L’intrigue, haletante, animée de passion charnelle, se déroule dans un décor urbain : Paris, Tours, Barcelone, Montréal, et sur fond musical, historique, artistique et touristique. 

 

Dans la nouvelle Tatiana le Dilemme de la Trentaine, il est encore question de passion amoureuse. Mais d’une autre forme de passion amoureuse. Celle-ci se déroule dans un cadre professionnel à La Défense, le grand quartier d'affaires de Paris. Elle lie une jeune femme au seuil de la trentaine, belle intelligente, ambitieuse, Directrice dans un grand groupe international, et un jeune cadre de son équipe. Entre eux, avec la passion amoureuse et charnelle et la raison professionnelle, l’équation ne semble pas évidente. C’est une nouvelle qui aborde également des sujets sociologiques contemporains, autour de statut de la femme, leur liberté sans cesse remise en cause, etc.

 

Plusieurs lecteurs de LPNK ont salué votre style d’écriture, l’intensité émotionnelle qui s’en dégage, et la dimension multiculturelle du livre ? Est-ce votre genre préféré de littérature ? 

 

Je ne pense pas ! Parce que je lis un peu de tout, du moment que l’histoire me tient en haleine. Par exemple, lorsque j’ai eu à tenir dans mes mains American Psycho de Bret Easton Ellis ou encore Le Démon d’Hubert Selby Junior, à un moment donné de la lecture, je me suis demandé mais c’est quoi cette histoire dégoûtante dans laquelle je me suis foutu ? Et pourtant, cela ne m’a pas empêché d’aller jusqu’au bout du récit, sans parvenir à décrocher. J’ai eu à me crisper la mine de gêne à plusieurs passages, j’ai même été secoué de frissons d’horreur par quelques scènes, cela ne m’a pas pour autant poussé à abandonner la lecture.  Et ça c’est la marque des auteurs talentueux. Parvenir à tisser une toile autour de vous, qui vous emprisonne au cœur du récit, au point de vous faire habilement tout gober jusqu’à la fin. 

 

Pour répondre à votre question, au sujet de mon genre de prédilection, je suis obligé de reconnaître qu’il tend plutôt vers les récits qui, en dehors de l’émotion, m’apprennent des choses, m’interpellent, me donnent à réfléchir ou me projettent vers d’autres lectures. 

 

Quel auteur ou roman par exemple vous a fait ce genre d’effet ?

 

Il y en a eu plusieurs ! Mais, comme ça, sans réfléchir, je mentionnerais, volontiers, l’italien Umberto Eco et ses chefs d’œuvres : Le Nom de La Rose et Le Pendule de Foucault. Et, dans un autre registre, l’Alchimiste de Paulo Coelho. En voilà un roman bien simple, d’une écriture fluide, pas du tout compliquée à lire, cependant d’une humanité exceptionnelle ! Une véritable leçon de vie et de philosophie positive ! 

 

Et il y a aussi, Beloved, ce récit si dramatique et émouvant sur l’esclavage de l’impératrice Toni Morrison. Et pour finir le roman que j’emmènerais toujours avec moi sur une île déserte : Le Comte de Monte Cristo du grand Alexandre Dumas. Dans ce roman, Dumas nous livre un cours magistral sur l’humanité, ses vertus, ses travers : l’amour, l’amitié, la trahison, la résilience, la patience, la vengeance. Bref c’est un roman qui m’a beaucoup interpellé à l’adolescence et m’a poussé, je dois l’avouer, à me méfier un peu des hommes. A ne pas trop faire confiance. Garder toujours une zone de méfiance, l’antichambre de sécurité. 

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